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La ménagerie du Jardin des Plantes
Créée en 1794, la ménagerie est un des plus vieux zoos du monde. Ses bâtiments sont désormais classés. Après avoir hébergé des espèces animales de toutes tailles, elle s'est aujourd'hui spécialisée dans les espèces en voie de disparition.
Chouette à lunettes
Hibou grand-duc
Harfang des neiges
Mangabey couronné
Cheval de Przewalski
Panthère de Chine du nord
Dendrolague de Goodfellow
Grand tatou velu
Caracal
Couleuvre fer à cheval
Python molure indien
Flamants rouges
Et ceux qui sont en liberté, les narguent-ils ?
Une agréable idée de sortie avec les enfants pendant les vacances (21 décembre 2015).
Noël
- Madame à minuit, croyez-vous qu'on veille ?
- Madame à minuit, croyez-vous qu'on rit ?
- Le vent de l'hiver me corne aux oreilles
- Terre de Noël, si blanche et pareille,
- Si pauvre, si vieille, et si dure aussi.
- Au fond de la nuit, les fermes sommeillent,
- Cadenas tirés sur la fleur du vin,
- Mais la fleur du feu y fermente et veille
- Comme le soleil au creux des moulins
- Comme le soleil au creux des moulins.
- Aux ruisseaux gelés la pierre est à fendre
- Par temps de froidure, il n'est plus de fous,
- L'heure de minuit, cette heure où l'on chante
- Piquera mon cœur bien mieux que le houx
- Piquera mon cœur bien mieux que le houx.
- J'avais des amours, des amis sans nombre
- Des rires tressés au ciel de l'été,
- Lors, me voici seul, tisonnant des ombres
- Le charroi d'hiver a tout emporté
- Le charroi d'hiver a tout emporté.
- Pourquoi ce Noël, pourquoi ces lumières,
- Il n'est rien venu d'autre que les pleurs,
- Je ne mordrai plus dans l'orange amère
- Et ton souvenir m'arrache le cœur
- Et ton souvenir m'arrache le cœur.
- Madame à minuit, croyez-vous qu'on veille ?
- Madame à minuit, croyez-vous qu'on rit ?
- Le vent de l'hiver me corne aux oreilles
- Terre de Noël, si blanche et pareille,
- Si pauvre, si vieille, et si dure aussi.
Luc Bérimont - chanté par Léo Ferré
Neige au jardin des Tuileries - 20 janvier 2013
La Philharmonie de Paris
La Philharmonie de Paris est un établissement culturel dédié à la musique, situé dans le parc de la Villette, dans le 19ème arrondissement. L'établissement, inauguré le 14 janvier 2015 est composé de la « Philharmonie 1 », salle de concert de 2 400 places (dite « Grande Salle »), espaces d'exposition et salles de répétitions et de la «Philharmonie 2 » constituée de deux autres salles de concert de respectivement 900 et 250 places, ainsi qu'un musée de la musique et d'une médiathèque.
Le dessin du projet confié à l'architecte Jean Nouvel reprend les formes d’une colline en aluminium couverte de pavés. La grande modernité de la salle (la scène est entourée par le public) offre visibilité et acoustique de qualité quelle que soit la place occupée.
Extérieur, vers l'espace d'exposition.
Détail du plafond de la grande salle.
Le Messie de Haendel, 22 décembre 2015
Participation du public "choriste" pour 3 "bis".
Poème nain
J'écris des poèmes nains.
Mes poèmes mélangent
sous le manteau de l'ange
le miel et le venin
J'écris des poèmes faits main.
Mes poèmes étranges
troublent parfois dérangent
l'ordre d'hier avec demain.
J'écris des poèmes en forme d'orange
et votre bouche qui les mange
c'est encore moi qui la peins.
Karel Logist, extrait de l'anthologie Ce qui est écrit change à chaque instant.
Charles Landelle (1821-1908), Jeune Fille aux oranges, 1886
Souvenirs du Taj Mahal
La construction du Taj Mahal (Agra - Inde) fut achevée en 1643. Il symbolisait l'amour de l'empereur Shah Jahan pour les arts et les édifices élégants, autant que son amour pour son épouse, Mumtaz Mahal qui était morte tragiquement jeune.
Rabindranath Tagore a qualifié le Taj Mahal de "larme sur le visage de l'éternité".
Shah Jahan et Mumtaz Mahal
L'amour que portaient les Moghols aux jardins se retrouve jusque dans leurs monuments.
Profusion de marbre étincelant.
Taille impressionnante du mausolée.
Marbre et grès.
Photos (imparfaites !) mars 1995 mais éblouissant souvenir.
Le bouton de nacre
Film documentaire de Patricio Guzmán
La découverte de deux boutons sur les côtes chiliennes de l'Océan Pacifique fait émerger l'histoire du pays, de la colonisation d'indiens primitifs par les marins anglais au drame de la dictature de Pinochet.
Les tortionnaires de la dictature faisaient disparaître leurs victimes en les jetant à l'eau après les avoir lestées avec un morceau de rail. Le bouton, témoin de l'horreur, est découvert, au milieu de coquillages incrustés dans la ferraille. L'océan pour tout linceul à des milliers de noyés !
Et le fim remonte vers d'autres crimes impunis, le massacre des tribus indigènes de Patagonie. Ces indiens pensaient que l'eau était une matière vivante, à la base de tout. Les rares descendants des indiens chiliens parlent la langue quasi-morte des Kawesqar. Séquence instructive, le réalisateur demande à une indienne très âgée de lui traduire dans sa langue, différents mots, l'eau, la pirogue, le soleil, la lune, maman... dieu. A ce dernier mot, l'ancêtre répond : "ça, on n'a pas !".
Splendides images, sons fascinants, le réalisateur fait de l'eau et de sa force vitale, le matériau conducteur de son film.
Marc Chagall, le triomphe de la musique
Exposition jusqu'au 31 janvier 2016 à la Philharmonie de Paris.
De ses débuts en Biélorussie à son arrivée à Saint-Paul de Vence, le parcours de Marc Chagall (1887-1985) est jalonné d'expériences fondatrices, où la musique joue, à chaque étape, un rôle essentiel.
Cette omniprésence de la musique, intimement liée à son univers familial et au contexte culturel juif de sa ville natale, prend tout son sens avec les créations scéniques pour lesquelles il réalise décors et costumes.
L'exposition permet de réaliser une véritable expérience artistique et sensorielle, mêlant oeuvres, documents, et dispositifs audiovisuels et sonores.
(Extraits du programme général de la Philharmonie)
Projet pour le rideau de scène de l'Oiseau de feu, 1945
Le plafond de l'Opéra de Paris, 1964 (partie Roméo et Juliette de Berlioz, détail).
Le Théâtre juif, Moscou 1920
(La Musique)
Le Théâtre juif, 1920
(Le Théâtre)
Le Théâtre juif, 1920
(La Littérature)
Le Songe, 1952 (vase moulé)
Commedia dell'Arte, 1958
Costume pour Aleko, Mexico, 1942 (Gitane aux cartes, costume en taffetas de soie peint).
Le Cirque bleu, 1950-1952.
Maquette de costume pour l'Oiseau de feu, le monstre Katchaï, 1945.
Maquette de costume pour l'Oiseau de feu, le monstre bleu et jaune au double profil, 1945.
Clown jouant au violon, 1941-1942.
Les photographies étant interdites lors de la visite, les oeuvres ci-dessus sont extraites de différentes revues décrivant l'exposition, principalement le hors-série Connaissance des Arts.
Mais que ce billet donne envie de découvrir les oeuvres de Chagall ailleurs que dans les livres !
"De Bach et de Mozart
j'entends leur souffle qui sonne
moi-même je deviens un son'
Un peu de mes archives
Papier jauni !
De quand date ce dessin ? Je ne sais plus.
Sur celui-ci, j'ai oublié de dater.
Il fait partie de mes innombrables découpages, rangés soigneusement.
J'ai toujours aimé classer, lister, noter...
Oui, à l'heure d'internet, ça parait bien dépassé !
Ainsi les programmes de télévision ont, un jour, commencé à 20 h 30 !
Ainsi, on s'est déjà étonné d'y entendre de la musique classique !
"Fauteuils d'orchestre", c'était hier soir à la télévision.
Abandon
si beau...
Pas de deux d' Angelin Preljocaj "Le Parc" - Musique de Mozart
La ballade de l'eau de mer
La mer sourit au loin. Dents d'écume, lèvres de ciel.
Que vends-tu, ô fille trouble, poitrine découverte ?
Ce que je vends, c'est l'eau de la mer.
Que portes-tu, garçon noir, à quoi ton sang se mêle ?
Ce que je porte, c'est l'eau de la mer
Dis, ces larmes salées, d'ou viennent-elles, mère?
Ce que je pleure, c'est l'eau de la mer.
Mon coeur, et cette amertume profonde, d'où naît-elle?
Bien amers nous rend l'eau de la mer
La mer sourit au loin. Dents d'écume, lèvres de ciel.
Federico Garcia Lorca, La ballade de l’eau de mer
Photo M. Martin (Fouras - octobre 2014)
