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Les écuries de Chaumont (Saône-et-Loire)

28 Septembre 2022 , Rédigé par ba-idane Publié dans #Saône-et-Loire

Le château de Chaumont est situé sur la commune de Saint-Bonnet-de-Joux. Les écuries furent construites au XVIIe siècle pour le petit-fils de Charles IX, Louis-Emmanuel de Valois, par son épouse Henriette de la Guiche, duchesse d’Angoulême.

Ces écuries sont richement décorées avec d'imposantes cheminées et des escaliers monumentaux de part et d'autre du bâtiment.

Statue équestre de Philibert de la Guiche.

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Elles sont l'oeuvre de l'architecte François Blondel mais son plan remarquable à trois vaisseaux voûtés d'arêtes s'inspire sans doute d'un projet de Léonard de Vinci.

Ensemble de voitures à cheval provenant du domaine.

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Porte latérale.

Le château de Chaumont fut construit en 1510 par Pierre de la Guiche. Le domaine est la résidence de la famille depuis le XVe siècle. Seul vestige de l'époque, la façade est, flanquée d'une grosse tour ronde.

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Façade ouest construite au XIXe siècle dans un style néogothique.

Dans le parc, vestiges du pigeonnier.

Depuis le parc du château, très vaste vue sur les monts du Charolais.

Photographies 12 août 2022.

La chapelle des moines de Berzé-la-Ville

24 Septembre 2022 , Rédigé par ba-idane Publié dans #Saône-et-Loire

C'est en 1100 que l'abbaye de Cluny obtient la propriété pleine et entière du prieuré de Berzé-la-Ville. Le prieuré et la chapelle sont alors construits avec un décor peint probablement conçu à cette époque. Après la révolution, la chapelle est transformée en grange. C'est en 1887 que les peintures sont fortuitement découvertes par le curé de la paroisse. Chef-d'œuvre de la peinture murale du XIIe siècle, elles sont les seuls témoins de la peinture monumentale clunisienne au moment de l'apogée de l'abbaye.

En entrant dans la chapelle, on fait face au décor de l'abside. Le Christ domine l'espace.

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Le sujet traité trouve son origine dans l'art paléochrétien. Le Christ montre sa loi et la remet à Saint Pierre. Les apôtres sont répartis en deux groupes de six, de part et d'autre du Christ. En plus petit, sont représentés à la gauche du Christ deux abbés de Cluny. Ce choix iconographique permet de positionner les abbés de Cluny dans la lignée directe des apôtres.

Six apôtres à la droite du Christ et, en plus petit, les diacres Vincent et Laurent.

Six saintes sont représentées en buste à la base de la voûte. Cinq d'entre elles portent une lampe.

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La sixième, Consortie, porte une croix. Des reliques de cette sainte étaient conservées à Cluny.

Les arcatures aveugles sont occupées par des scènes de martyres. A gauche, on peut voir le martyre de Saint Blaise : dans la partie haute, une femme lui rend visite en prison et lui offre une tête de cochon pour se nourrir. Dans la partie basse, le saint se fait décapiter.

A droite, il s'agit du martyre de Saint Vincent de Saragosse : les bourreaux sous les ordres du gouverneur Dacien maintiennent le saint étendu sur le gril.

Huit saints figurent sur le registre inférieur de l'abside. Identifiés par des inscriptions partiellement effacées, très peu connus et ne faisant pas l'objet d'un culte particulièrement développé, leur présence pourrait s'expliquer par le goût de Hugues de Semur pour Byzance.

L'arc d'entrée dans l'abside est orné de deux moines. Benoit de Nursie (VIe siècle) fondateur de la règle bénédictine.

Benoit d'Aniane (VIIIe - début IXe siècle), réformateur du monachisme, auteur de la règle que les moines de Cluny imposent à tous leurs monastères.

Description inspirée de la plaquette éditée par le centre des monuments nationaux.

Photographies 11 août 2022.

Le musée d'art et d'archéologie de Cluny

18 Septembre 2022 , Rédigé par ba-idane Publié dans #Saône-et-Loire

Le musée d'art et d'archéologie de Cluny se trouve dans le palais de l'abbé Jean de Bourbon construit à la fin du XVe siècle dans le style gothique flamboyant. Il abrite un ensemble important de sculptures romanes provenant des maisons du bourg et de la grande église abbatiale de Cluny.

Vestiges du grand portail de Cluny, une des œuvres les plus importantes de l'époque romane, 15 m de large pour 17 m de haut.

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Statues provenant du linteau du portail roman.

Tête féminine (XIIe) provenant d'une maison.

Bloc rectangulaire sculpté, d'un grand réalisme,

Eléments décoratifs de la maison dite de la "frise des vendanges".

Atlante.

Grande frise des grandes arcades de l'avant-nef.

Elle se compose d'un succession de médaillons reliés entre eux par une bague.

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Clef de voûte de l'agneau pascal.

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Grand chapiteau de pilastre à feuilles d'acanthe.

Bloc rectangulaire sculpté aux armoiries de l'abbaye.

Dans les rues de Cluny.

Maison rue de la République.

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Tour des Fromages (XIe siècle).

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Tour du Moulin (XIIIe siècle).

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Photographies 11 août 2022.

L'abbaye de Cluny

12 Septembre 2022 , Rédigé par ba-idane Publié dans #Saône-et-Loire

En 910, Guillaume le Pieux, duc d'Aquitaine et comte de Mâcon, fonde une abbaye dépendant directement du pape. Elle connait un développement considérable jusqu'au XIIe siècle grâce à des abbés comme Hugues de Semur. Maison mère de plus de 1000 monastères, Cluny rayonne sur l'Europe et devient le siège du plus grand ordre monastique d'Occident : l'ordre clunisien. Le déclin est amorcé à la fin du Moyen Age, il est accéléré par les guerres de Religion au XVIe siècle et après la dissolution des ordres monastiques à la Révolution, les bâtiments sont vendus et de grandes destructions se poursuivent au XIXe siècle.

Le grand transept est le plus important vestige de la Maior ecclesia. Il est surmonté du clocher octogonal roman de l'Eau-Bénite.

L'enceinte fortifiée de l'abbaye comportait de nombreuses tours. La tour Fabry.

Le grand transept présente une coupole culminant à 31 m.

Les colonnes s'élèvent sans rupture jusqu'aux chapiteaux.

Chapelle gothique Saint-Martial (XIVe siècle).

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La chapelle Jean de Bourbon, de style gothique flamboyant. Elle porte un riche décor de consoles figurant les prophètes de l'Ancien Testament.

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Les consoles portaient des statues aujourd'hui disparues.

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Le cloitre (XVIIIe siècle).

Le chœur de l'église de l'an mil, la première abbatiale construite par les moines. La dalle au sol marque l'emplacement de l'autel principal.

La salle capitulaire.

En partie masquée par les bâtiments actuels.

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Bâtiments conventuels du XVIIIe siècle.

Le farinier, du XIIIe siècle, est le seul bâtiment médiéval à usage domestique qui subsiste.

Il est couvert d'une charpente en plein cintre.

Sont exposés les chapiteaux du choeur de Cluny III.

Cette sculpture fait partie d'un ensemble dénommé "les saisons et la prudence".

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Le cellier, partie basse du farinier, est voûté d'ogives.

Photographies 11 août 2022.

L'Algérie des peintres 1830-1930

10 Septembre 2022 , Rédigé par ba-idane Publié dans #Expositions

Le musée d'art de Toulon présente l'exposition "L'autre rive de la Méditerranée, l'Algérie des peintres 1830-1930" jusqu'au 9 octobre 2022.

La conquête de l'Algérie lancée en 1830 par le roi Louis-Philippe d'une part et le voyage d'Eugène Delacroix au Maroc en 1832 d'autre part, favorisent le goût pour "l'Orient" et incitent nombre d'artistes à faire le voyage dans ce pays où ils découvrent des paysages grandioses et pittoresques, des populations aux mœurs inconnues, des couleurs éclatantes et une lumière intense.

Antoine Joinville (1801-1849) - Mosquée el Maçolla, Alger.

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Joseph Sintès (1829-1913) - Maisons de la casbah d'Alger.

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Eugène Fromentin (1820-1876) - Campement arabe, 1850.

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Georges Washington (1827-1911) - Cavaliers arabes se désaltérant.

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Alfred Chataud (1833-1908) - Cavaliers et enfants dans une ruelle à Tlemcen.

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Antoine Gadan (1854-1934) - Caravane de mariage.

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Victor Huguet (1839-1902) - Caravane dans le désert.

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Maxime Noiré (1869-1927) - Campement nomade, Aurès.

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Studio Léon et Levy - Méhara dans les dunes du Sahara - Photographie réalisée dans les années 1900.

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Campement arabe d'une tribu nomade dans le désert du Sahara.

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Victor Huguet (1835-1902 - Campement à Biskra.

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Gustave Guillaumet (1840-1887) - Tisseuses à Bou-Saâda.

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Gustave Guillaumet (1840-1887) - Jeune arabe, debout, tenant une cruche.

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Eugène Delacroix (1798-1863) - Etude de tête d'arabe au turban (1832).

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Eugène Delacroix (1798-1863) - Femme arabe assise, de profil vers la droite.

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Frédéric Marius de Buzon (1879-1958) - Jour de fête, Ghardaïa.

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Maurice Bouviolle (1893-1971) - Café maure.

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Paul Lazerges (1845-1902) - Marché kabyle, 1891.

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Eugène Girardet (1853-1907) - Le repas du soir, El Kantara

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Gustave Flasschoen (1868-1940) - Dans les rues bleues, Constantine.

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André Suréda (1872-1930) - Femmes de Tlemcen.

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Albert Brabo (1894-1964) - Cour de la villa Abd-el-Tif, 1927.

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André Hambourg (1909-1999) - La place du gouvernement à Alger.

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Léon Cauvy (1874-1933) - le port d'Alger.

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Albert Marquet (1875-1947) - La place du gouvernement à Alger, 1927.

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Jean Darley (1886-1932) - Les lavandières dans l'oued de Bou-Saâda, 1930.

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Marie-Dominique Siciliano (1871-1909) - Gorges d'El Kantara.

Photographies 7 septembre 2022.

Le château de Saint-Point, maison de Lamartine

8 Septembre 2022 , Rédigé par ba-idane Publié dans #Saône-et-Loire

Saint-Point, château des XIIe et XIVe siècle, devient à partir de 1820 la demeure familiale du poète et homme politique Alphonse de Lamartine. Il reçoit le château lors de son mariage avec une aristocrate anglaise, Mary-Ann Birch, et entreprend de le restaurer dans le style gothique anglo-saxon.

Homme politique, il est l'un des fondateurs de la IIe République et contribue à l'abolition de l'esclavage, de la peine de mort ainsi qu'à l'instauration du suffrage universel.

La salle-à-manger du XVIIIe siècle.

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La chambre de Lamartine, aux murs recouverts de cuir de Cordoue et meublée telle qu'elle était à l'époque.

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Caricature de Lamartine.

Détail des médaillons de la cheminée peints par son épouse Marianne de Lamartine.

Oeuvre également de l'artiste, le père de Lamartine.

Ainsi que leur petite fille, Julia, décédée à 10 ans.

Le cabinet de travail.

L'église romane de Saint-Point.

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Lamartine meurt à Paris en 1869, bien loin de sa Bourgogne natale. Le tombeau du poète, construit en lisière du Château, à côté de l'église.

Photographies 10 août 2022.

La roche de Solutré

8 Septembre 2022 , Rédigé par ba-idane Publié dans #Saône-et-Loire

Le gisement préhistorique de Solutré a donné son nom à une culture du paléolithique supérieur, le Solutréen.

Belvédère culminant à 495 m d'altitude.

Le sentier, bien aménagé, comporte de nombreuses marches.

En contrebas, le village se Solutré-Pouilly.

Au loin, la roche de Vergisson, soeur de la roche de Solutré. L'ascension se poursuit sur un sentier rocailleux.

Le village de Vergisson.

Au sommet de la falaise de Solutré.

Au pied de la roche, "jardin de vigne depuis 1000 ans".

La roche de Solutré vue de Vergisson.

Sur la D 212 à proximité de Bourgvilain, le château de Corcelle.

Photographies 10 août 2022.

L'église de Bois-Sainte-Marie

7 Septembre 2022 , Rédigé par ba-idane Publié dans #Saône-et-Loire

A l'extrême sud de la Bourgogne, le Brionnais a été aux XIe et XIIe siècles, un foyer exceptionnel d"épanouissement de l'art roman.

"Les chemins du roman" passent par Bois-Sainte-Marie. L'église est édifiée au XIIe siècle sous le vocable de la Nativité de la Vierge.

Au XIXe siècle, l'édifice était au bord de la ruine. Il fut restauré par Eugène Millet, élève de Viollet-le-Duc.

Le portail sud est surmonté d'un tympan représentant la Fuite en Egypte (XIXe).

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L'église comporte trois nefs, une abside semi-circulaire entourée d'une colonnade et d'un déambulatoire.

Le déambulatoire, aussi appelé "promenoir des anges".

La croisée du transept.

La sculpture des chapiteaux, parfois assez fruste, est d'une grande force expressive.

La sirène.

Les pélicans.

La lamentation.

Le parjure ou le châtiment du bavard.

Daniel dans la fosse aux lions.

Les deux aigles.

Le chien furieux.

Les deux têtes des quatre chevaux.

Le combat des guerriers.

Photographies 9 août 2022.

Semur-en-Brionnais (sud Bourgogne)

5 Septembre 2022 , Rédigé par ba-idane Publié dans #Saône-et-Loire

Saint Hugues, grand bâtisseur, appartenait à la famille des seigneurs de Semur. L'église Saint-Hilaire de Semur, romane (XIIe siècle), est inspirée de l'abbatiale de Cluny.

Le portail richement sculpté porte au linteau des scènes de la vie de Saint-Hilaire.

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Nef de quatre travées.

La nef a été restaurée au XIXe siècle.

Dans une chapelle derrière une clôture, belles statues en bois polychrome (XVIe et XVIIe siècles), provenant pour la plupart de l'église de Saint-Martin-la-Vallée. Au centre, Saint Jacques le Majeur entouré de Saint Fiacre et Saint Sébastien.