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Ile de Pâques, le grand tabou
Un documentaire présenté sur Arte le 18 juin dans la série "Enquêtes archéologiques" expose une théorie récente sur les mystérieuses statues de l'île de Pâques.
L'archéologue Nicolas Cauwe récuse l'hypothèse des luttes fratricides et du désastre écologique. Les Rapa Nui ne se seraient pas entretués il y a 300 ans. Certes un déboisement a eu lieu mais une activité agricole ingénieuse a permis d'éviter les famines.
Quand on visite l'île, les guides le précisent bien, aucune statue n'a été retrouvée debout au début du 20ème siècle. Et bien que taillées dans le tuf, une roche friable, elles ne sont pas brisées, elles auraient donc été couchées intentionnellement avec précaution.
Quant aux statues de la carrière dont on nous dit qu’elles sont inachevées ou en cours de transport, l'archéologue considère qu'elles sont, non pas inachevées mais, inachevables de par leur position, contre la falaise.
Autre explication concernant les statues sur les flancs du volcan. Certaines ont été dégagées entièrement lors de fouilles et la partie enterrée est de couleur homogène, elles n'ont pas été transformées par l'érosion au fil du temps mais volontairement enterrées au 2/3 dans des fosses creusées au préalable, tout ceci pour effectuer comme une barrière, pour empêcher l'évacuation de nouvelles statues, pour une cessation d'activité.
Les Rapa Nui auraient cessé à la fin du 17ème siècle le culte des ancêtres divinisés, auraient opéré une transition spirituelle, honorant désormais un Dieu polynésien Maké MaKé aux représentations plus discrètes (en deux dimensions). Un tabou (mot polynésien), un interdit, serait posé sur les carrières et les sculptures de moaï.
Cette hypothèse remet en cause les tentatives d'explications par nos critères alors que les habitants de cette île se sont peut-être simplement adaptés en changeant leurs valeurs.
Un voyage au Chili - Ile de Pâques 6
Les agréables petits à-côtés du voyage.
Un hôtel dans un vaste parc fleuri, les bungalows ouvrent tous sur le parc.
Un petit salon de jardin complète l'aménagement de chaque chambre.
Les fleurs de tiaré, si souvent représentées dans l'art populaire local, sont aussi très odorantes.
Les fleurs de frangipanier qu'à l'île de Pâques, on appelle volontiers tipanier.
Au cimetière d'Hanga Roa, on peut choisir d'orner sa tombe d'un moaï, à condition qu'il tourne le dos à la mer.
Des tombes simples mais un endroit empreint de sérénité et de plénitude.
Plage d'Anakena.
Le plaisir d'un premier bain dans les eaux du Pacifique.
Un bain rapide, il n'est pas question de lambiner sur la plage, le soleil brûle.
A l'aéroport, une imposante sculpture de bois.
La vie de l'aéroport.
Les mouvements de l'unique avion présent sont suivis de près par les voyageurs.
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Un spectacle de danse et musique Rapa Nui.
L'agilité, la vivacité, la sensualité des corps aux formes épanouies.
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Le tampon souvenir sur le passeport pour l'achat de quelques timbres à la poste.
Un décor de carte postale grâce à ce voilier qui avait jeté l'ancre au large d'Hanga Roa.
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Visite du musée Sebastian Englert, du nom du missionnaire d'origine bavaroise (1888-1969).
Le père Sebastian officia à partir de 1935 pendant plus de 30 ans sur l'île et ses connaissances de la langue, de l'histoire, de l'ethnologie et de l'anthropologie impressionnèrent les scientifiques.
Statuette d'un moaï tangata arborant une sorte de chignon.
Une illustration de la mise en place d'un moaï sous les yeux d'un expert.
Tête de moaï trouvée en 1960 à 50 m de l'ahu Tonkariki à la suite du raz-de-marée.
Unique moaï féminin, d'assez petite taille (photo A. Poulin)
Les chiffres." Avant ils avaient un nom, aujourd'hui, ils n'ont qu'un nombre."
Exemples de coiffures (gravure de William Hodges - 1774)
Habitants de Rapa Nui (Louis Choris - 1816)
Le transport de l'eau.
Les tatouages d'un homme Rapa Nui appelé Tepano (gravure Hjalmar Stolpe - 1899)
Garçon paré pour la cérémonie d'initiation de l'enfant-oiseau (toile de Katherine Routledge - 1914).
Les yeux des moaï étaient confectionnés en corail blanc : cette découverte fut faite en 1978, par l'archéologue Sergio Rapu, qui retrouva des morceaux blancs sur l'esplanade de l'ahu Nau Nau, et réussit à en refaire le puzzle. L'iris était taillé dans une scorie rouge.
Toutefois les orbites n'étaient creusées et les yeux posés qu'après l'installation du moaï sur la plate-forme, un des moments les plus sacrés du culte.
Ecriture ta'u, variation de l'écriture rongo-rongo.
Ecriture rongo-rongo. Ces inscriptions n'ont pas été déchiffrées.
Sur ce poisson figurent 229 signes d'une écriture plus géométrique que le rongo-rongo appelée mama selon certains linguistes.
Moaï à l'entrée du musée.
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Carte des sites visités (clic pour agrandir).
Ce billet sera presque entièrement consacré à la carrière Rano Raraku, située sur les parois du volcan.
Carrière fascinante par les chiffres, 95 % des moaÏ proviennent de cette carrière, 397 statues ont été recensées dans ce lieu sur les 887 comptabilisées sur l'île.
288 moaÏ seulement ont été érigés sur des plates-formes et 92 ont été trouvés "en route".
Carrière fascinante par la vision des limites des réalisations humaines, une vision d'apocalypse.
De nombreuses statues sont encore présentes sur les flancs du cratère, partiellement enterrées, certaines sont terminées et ont commencé le voyage, d'autres sont encore à l'état d'ébauche, figées sur les parois.
Je n'aborderai pas les nombreuses hypothèses élaborées pour expliquer le transport des moaï, je préfère évidemment la tradition orale : "Les moaï marchaient..."
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Seule représentation d'un moaï assis sur ses pieds.
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Les Pascuans ont décoré le moaï d'un voilier ayant sans doute abordé l'île.
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L'excursion permet aussi de découvrir un paysage plus bucolique, le cratère du volcan où un petit lac s'est formé.
En remontant sur la côte est de l'île, on découvre Te Pito Kura. El ahu del último moaï (la plate-forme du dernier moaï).
L'unique statue de ce centre cérémoniel, appelée Paro, est le plus grand moaï jamais déplacé. Il mesure près de 10 m de haut et pèse près de 80 tonnes. Son pukao pèse, lui, près de 12 tonnes.
Selon la tradition, une veuve fit ériger ce moaï en mémoire de son défunt mari.
Le moaï Paro a été une des dernières statues renversées peu de temps après 1838.
Puis nous découvrons Anakena et ses deux plates-formes.
Anakena et sa plage de sable blanc est atypique car la côte est essentiellement rocheuse.
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Carte des différents sites visités (clic pour agrandir).
Le site cérémoniel Tahai, restauré de 1968 à 1970 par l'archéologue William Mulloy, possède 3 plates-formes avec ses statues redressées. Il se trouve à proximité d'Hanga Roa, "capitale" de l'île.
Le site Tahai possède aussi d'intéressants vestiges.
Ici un poulailler. Les volatiles une fois entrés à l'intérieur, l'orifice était bouché.
On y trouve également des constructions servant d'habitat humain et dans lesquelles on n'entrait que pour dormir.
Les murs de pierre sêche ont un bel agencement.
Ici, le soubassement d'une maison bateau.
Une tête de moaï à qui les intempéries et l'usure font une belle barbe blanche.
A Tahai, le lieu reflète bien l'organisation Rapa Nui. De chaque côté des plates-formes, un embarcadère était aménagé.
Sur cette plate-forme de Tahai, les moaï sont loin d'être identiques.
Et l'on y voit le seul moaï, coiffé de son pukao, qui possède encore ses yeux
Autre excursion : AKahanga.
Située sur la côte sud, la plate-forme Akahanga, de 18 mètres de long, n'a pas été restaurée. Il se dit qu'ici serait enterré le roi Hotu Matua.
Il y reste des vestiges de 13 sculptures.
Lieu de quelques investigations réalisées par des archéologues, la situation de Akahanga aurait été stratégique pour l'observation des étoiles.
Près de la plate-forme, en plus d'un imposant paysage maritime, on trouve des cavernes qui furent sans doute habitées..
Puis départ vers l'est de l'île.
Ahu Tongariki est le plus grand site de l'île et passe pour être une des principales zones où se livrèrent les batailles entre tribus.
En 1960, à la suite d'un tremblement de terre, cette plate-forme fut détruite par un tsunami dont les vagues hautes de plus de 10 mètres projetèrent les statues à près de 100 m à l'intérieur des terres.
A proximité de la plate-forme Tongariki se trouve le volcan Rano Raraku. C'est la principale carrière où furent taillés les moaï.
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Les restaurations à Tongariki eurent lieu de 1992 à 1996 avec l'aide du Japon et permirent de redresser les 15 moai qui se tiennent sur la plate-forme.
Il faudrait rester beaucoup plus longtemps (impression fréquente chez le voyageur occasionnel) pour capter la bonne lumière et photographier les lieux sous tous les angles !
Un voyage au Chili - Ile de Pâques 2
Carte des différents sites visités (clic pour agrandir).
Visite du site Ahu Vinapu, construit avec une technique similaire à celle utilisée par les Incas à Cuzco.
Elevées au bord de la mer et lui tournant le dos, les statues personnifiaient les chefs de village
Les ahu sont les plates-formes cérémonielles qui supportaient les moaï. Les plus grandes datent de la période entre le XIIe et le XVIIe siècle.
Les moaï ont été renversés à la suite de guerre entre tribus, raz-de-marée ou pillages.
Sur ce site figure aussi un pukao, chevelure qui coiffait le moaï, taillée dans une pierre rouge, une sorte de scorie.
Si le transport des moaï reste une grande énigme, la manière dont le pukao était placé sur la tête reste tout aussi mystérieuse, leur poids dépassant plusieurs tonnes.
Nous continuons vers la cime du volcan Rano Kau, aujourd'hui inactif. Ce cratère constituait par le passé une importante et quasi unique réserve d'eau douce.
Puis vers le site d'Orongo qui concentre le plus grand nombre de pétroglyphes. Cette prolifération d'art rupestre reflète le côté cérémoniel du lieu.
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Orongo a été construit et utilisé uniquement à des fins religieuses.
De la falaise d'Orongo s'élançaient les concurrents dans la compétition de l'homme-oiseau.
Grande fête annuelle "Tangata Manu" où chaque participant doit réussir à s'emparer d'un œuf de sterne pondu sur un îlot distant d'environ 2 km de la côte. Elle est précédée d'une cérémonie religieuse consacrée au culte de l'Homme-Oiseau. L'objectif de cette fête est de désigner un second roi sur l'île pour un an. Il faut pour cela, grimper une falaise à pic de 180 mètres et rapporter l'œuf sans le briser.
Hoa Hakananai'a est un moaï conservé au British Museum de Londres. Retiré du lieu de cérémonie d'Orongo sur l'île de Pâques le 7 novembre 1868 par l'équipage britannique du navire HMS Topaze.
Cet homme-oiseau stylisé figure sur un très grand nombre d'objets à l'île de Pâques.
Nous continuons vers Ahu Akivi, plateforme avec 7 statues. Ahu Akivi est la seule plateforme à l'intérieur des terres qui ait été restaurée. D'après la légende, ces 7 moaÏ représentent les premiers explorateurs arrivés à Rapa Nui. Ils avaient été envoyés par le roi Hotu Matua.
Mes compagnons de voyage ont, pour certains, été très déçus d'apprendre qu'aucun des moaï aperçu debout n'était resté ainsi depuis son édification. Les statues de l'ïle de Pâques ont été redressées, parfois cimentées à la plateforme, la tête repositionnée sur le corps quelquefois, ces statues ont été restaurées.
Notre guide nous a relaté la première découverte connue de l'ïle. Un pirate anglais a aperçu l'île en 1687. Il n'aurait pas débarqué, se contentant de noter latitude et longitude et fuyant cette "île de géants".
Un voyage au Chili - Ile de Pâques 1
But ultime du voyage, après 5 h 30 de vol depuis Santiago, nous approchons de l'ïle de Pâques. En langue maori, Rapa Nui : "la grande lointaine", c'est l'île la plus éloignée de toute terre habitée. Elle se trouve à 3 700 km des côtes chiliennes et à 4 000 km de Tahiti.
A l'aéroport, il n'y a que notre avion sur le tarmac, ce même avion qui repartira peu de temps après avec des voyageurs quittant l'île. La descente de l'avion s'effectue par des passerelles.
Mais il ne faut pas s'y méprendre, ces liaisons aériennes sont récentes et si l'île reçoit environ 80 000 visiteurs par an, ce n'est pas un paradis pour touristes en quête de plages et de cocotiers. La notoriété de l'île est surtout due à ses mystères.
Bénéficiant d'un climat chaud et humide, tempéré par des brises, l'île présente la végétation des zones tropicales.
Peu étendue (162 km2) l'île compte environ 4 000 habitants (des Pascuans, des Chiliens et quelques étrangers).
Eglise d'Hanga Roa, la "capitale".
Dans l'église, une Vierge à l'enfant, surmontée de l'oiseau fertile.
Un bénitier assez polynésien lui aussi.
Dans les rues d'Hanga Roa.
L'ïle a la forme d'un triangle. Elle a été formée par trois volcans, aujourd'hui éteints.
Barque s'éloignant du rivage emportant quelques plongeurs à la découverte de l'archéologie sous-marine.
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A la rencontre des vagues (photo A. Poulin).
photo A. Poulin.
Avant de découvrir les géants de pierre, quelques oeuvres d'un artiste local.
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Un voyage au Chili - Atacama 3
Départ à 4 h 30 pour atteindre les hauts plateaux à 4 300 m d'altitude et découvrir les Geysers du Tatio, distants de 90 km de San Pedro de Atacama.
Arrivée au lever du soleil, heure où les geysers sont les plus spectaculaires.
Avec près de 80 geysers actifs, ce site est le plus grand de l'hémisphère sud. Il se visite à l'aube lorsque la différence de température (le 26 janvier, il gelait à - 4°) permet d'admirer la formation des cheminées de vapeur.
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Mais très vite, le soleil réchauffe l'atmosphère.
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Les Chiliens apprécient de se baigner dans les eaux chaudes du site.
Au retour, il fait jour, l'occasion de découvrir les lagunes et leurs occupants.
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Des foulques d'une belle couleur noire, sorte de poules d'eau.
...et leurs petits. (photo A. Poulin)
Des sarcelles au magnifique bec bleu..
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Certains de ces lamas arboraient des rubans de couleur. Il s'agit d'un rituel religieux annuel de fleurissement en remerciement de la fertilité des animaux du troupeau.
En descendant des hauts plateaux, on découvre un paysage de canyon où prospèrent les cactus.
Ceux-ci sont, parait-il, appelés coussins de belle-mère.
Retour à l'hôtel de San Pedro, très agréable établissement sans climatiseur (malgré la chaleur diurne, tempérée, toutefois, par les nuits fraiches), ni téléviseur.
L'ombrage est apporté par les petits tamarugos, sorte de tamaris.
Un voyage au Chili - Atacama 2
Excursion au Salar de Atacama
Le Salar de Atacama est le plus grand du Chili. Sa superficie est de 3 000 km2. Il se trouve à une altitude de 2 500 m environ. Situé en plein désert d'Atacama, le plus aride de la planète, l'air y est extrêmement sec ce qui le rend parfaitement transparent, si bien que la vue s'étend jusqu'à l'autre coté du salar (distant de 70 km). Sous le salar se trouve un lac salin, caché par la croûte solide de sel. C'est le royaume des flamants des Andes. Regarder leur reflet dans l'eau laissait penser que le temps s'était arrêté.
(photo M. Tinel)
(photo M. Tinel)
(photo A. Poulin)
(photo A. Poulin). Merci à mes compagnons de voyage qui ont fait ces belles photos.
Au petit musée, présentation de la nourriture des flamants.
... et de leurs nids.
A la découverte de la lagune Miscanti, perchée dans la cordillère des Andes à 4 300 m d'altitude.
Ces lagunes de couleur turquoise sont situées dans la réserve nationale Los Flamencos.
Entre Socaire et Toconao, la petite église de Machuca.
Église de Toconao.
Il est à noter que le clocher de l'église se trouve à l'extérieur.
De chaque côté de la porte de l'église, une plaque, à gauche, l'âne, l'animal des Espagnols.
A droite le lama, l'animal des Indigènes.
Dans l'église de Toconao, les statues sont habillées de vêtements des villageois (coutûme que j'ai observée également au Guatemala).
Un voyage au Chili - Atacama 1
Place centrale de San Pedro de Atacama.
Du sud au nord du Chili, on fait halte à Santiago et on atterrit à Calama. D’emblée le guide local qualifie la ville de calamité. Cette zone désertique doit son développement aux mines de cuivre exploitées depuis le XIX e siècle.
Nous prenons la route pour San Pedro de Atacama à 98 km de Calama.
Située à 2 438 m d'altitude, San Pedro de Atacama est considérée comme la capitale archéologique du Chili. Principal centre culturel, l'oasis fut conquise par les Incas en 1450 puis par les Espagnols en 1536. Aujourd'hui, c'est essentiellement un centre archéologique et touristique dont les constructions d'argile et les petites rues de terre accueillent les visiteurs tout au long de l'année.
Le chien qui attend près de l'église fait partie du million de chiens se promenant en liberté au Chili. Ni agressifs, ni faméliques car protégés par une population qui les nourrit et ne leur veut aucun mal.
Excursion à la Vallée de la Lune.
Située à 8 km de San Pedro de Atacama, la Vallée de la Lune fait partie de la réserve nationale Los Flamencos, située dans la cordillère de sel. Le soleil y est brulant.
La cordillère de sel est un plissement de 10 km de large sur 5 de long dominée par le volcan Incancabur..
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Au mirador Piedra del coyotte, notre guide nous convie à un apéritif, l'occasion d'admirer le coucher du soleil.
L'occasion était donnée aussi à notre guide Janu de nous expliquer son choix de guider principalement des Français. Il nous considère curieux de tout, posant beaucoup de questions et toujours prêts à échanger. Et ce n'est pas sans malice qu'il nous a raconté le regret formulé par un touriste français lors d'un apéritif semblable à celui-ci "Dommage que le soleil ne se couche pas de l'autre côté ! ".
