tunisie
L'art du voile
(Carthage)
Souvenirs de voyages ou séjours en Tunisie de 2012 à 2014.
Statues et mosaïques de l'époque romaine reproduisent des drapés somptueux, des finesses savantes qui, à défaut de dissimuler les corps, les magnifient.
Bulla Regia.
Ariane (Utique).
Musée de Sousse.
Silène (Carthage).
Vénus (musée du Bardo Tunis).
Vénus (Thuburbo Majus).
Dougga.
Dougga.
Néréide sur un tigre marin (musée de Sousse).
Vase (détail) provenant de fouilles à Mahdia (musée du Bardo Tunis).
Sbeïtla
Sbeïtla est située à 275 km au sud-ouest de Tunis et à 163 km au nord-ouest de Sfax, dans la région des hauts plateaux, région où prospère la culture de l'olivier.
Sbeïtla (Sufetula) possède un site archéologique de toute beauté, l'un des plus beaux et des mieux conservés de Tunisie. Fondée assez tardivement, elle connut une grande prospérité du IIe au IVe siècle, périodes dont datent la plupart des édifices mais la cité sombra dans l'oubli après la bataille en 647 entre les armées musulmanes et les Byzantins qui s'y étaient installés.
Zriba la haute
Zriba la haute est située à 60 km au sud de Tunis au pied du djebel Zaghouan. Ce village perché, d'origine berbère, est aujourd'hui en ruines, déserté par ses habitants depuis le développement de Hammam Zriba dans la plaine. Seules deux familles y vivent encore, les maisons en ruines servant souvent de bergeries. Une zaouïa a été restaurée au milieu du village.
Au soleil couchant, le panorama à perte de vue et la lumière sur la pierre sont superbes.
Citernes romaines
Vastes réservoirs d'eau, les citernes de la période romaine sont encore visibles sur plusieurs sites archéologiques en Tunisie.
Les plus spectaculaires, les citernes de La Maalga, ont été classées au Patrimoine mondial de l' UNESCO en 1979. Elles alimentaient Carthage grâce à l'aqueduc venant de Zaghouan. Les ruines de ce véritable travail de titan s'étirent sur plusieurs kilomètres.
Sidi Mohamed Latrech
Sidi Mohamed Latrech se situe à environ 18 km de Hammamet dans le Djebel Mangoub. Avant de découvrir les haouanet, on chemine à travers bois. Une large trouée laisse entrevoir un paysage verdoyant, superbe.
Avant d'atteindre la vaste clairière où les haouanet sont le plus nombreux, on travaverse l'oued à plusieurs reprises.
Les haouanet, chambres sépulcrales antiques creusées dans la roche, sont toutes de forme à peu près cubique avec une entrée presque constante de la taille d'un humain. Vraisemblablement d'origine numide, elles furent utilisées jusqu'à l'époque romaine.
Les cistes blancs et les eucalyptus argentés agrémentent la randonnée.
Au retour, une fois encore, jolie vue sur la contrée.
Dar Sebastian (Hammamet)
Ancienne propriété du milliardaire roumain Georges Sébastien qu'il céda à l'Etat tunisien, cette luxueuse villa abrite le centre culturel international d'Hammamet. Elle est entourée d'un très vaste parc arboré en bord de mer. Tout au long de l'année, les manifestations culturelles y sont nombreuses. Festivals, concerts, pièces de théâtre, expositions ont lieu dans ce cadre.
Barrage sur l'oued Masri
A 10 kilomètres au sud de Grombalia (District de Nabeul), le barrage El Masri, inauguré en 1968, est destiné à l'irrigation des cultures dans les périmètres de Beni Khalled et Bou Argoub. Sa superficie peut atteindre 95 hectares.
Lieux de promenade, voire de pique-nique, les abords du lac offrent de beaux paysages à l'écart des sentiers battus.
Dougga
Les ruines de l'antique Thugga constituent l'un des ensembles archéologiques les plus intéressants de toute l'Afrique romaine. Par sa taille, par l'état de conservation de ses monuments et par la majesté du panorama qu'il offre au visiteur, ce site est le plus spectaculaire de Tunisie. Perchés sur un plateau incliné à près de 600 m d'altitude, entourés de champs d'oliviers, ces vestiges, qui s'étendent sur des dizaines d'hectares (dont beaucoup restent à fouiller) ont encore fière allure.
Place de la Rose-des-Vents (motif de 8 m de large gravé dans le pavement).
Testour
Petite ville du nord-ouest tunisien sur les rives de la Medjerda, Testour fut bâtie au début du XVIIème siècle par les Maures chassés d'Andalousie.
Un festival de malouf, musique traditionnelle d'influence arabe et espagnole, a lieu chaque année à Testour.
La place centrale de Testour plantée d'arbres a été aménagée et financée par l'ambassade d'Espagne.
Plusieurs minarets dominent les toits de tuile et les décors colorés des échoppes.
Une porte franchie, et surprise, ce sont des hommes qui brodent de précieux motifs.
Photos avril 2014 (avec un petit air penché pour certaines).
La cascade de Djebba
Près de Thibar, à environ 20 kilomètres de Téboursouk et environ 100 kilomètres au sud-ouest de Tunis, la cascade de Djebba impressionne par la hauteur de sa chûte et la beauté du site qui l'entoure. Un sentier et quelques escaliers permettent l'accès sous la cascade et l'ascension jusqu'au sommet.
Ici aussi, on raconte la légende des 7 dormants, légende mettant en scène 7 jeunes gens se réfugiant dans ce lieu pour fuir les persécutions chrétiennes. Ils s'y endorment et lorsqu'ils se réveillent, leurs cheveux, leur barbe ont poussé, ils ont dormi 3 siècles. La religion chrétienne est désormais officielle, leur monnaie n'a plus cours. N'étant pas adaptés à la vie, ils sont revenus dans ce lieu et se sont rendormis.
Le plateau au sommet offre un paysage de terrasses cultivées et d'éboulis où fleurissent les asphodèles et paissent les moutons.
Au pied du site, le mélia azedarach n'offre encore à la fin du mois de mars que de petites perles dorées.