Victor Hugo dessinateur
"Hugo est dans le langage comme Gilliath dans l'Océan, quand le flot le recouvre. Il est étouffé par cette eau du langage que chaque respiration engouffre dans ses poumons. Vers le dessin, il tend une main de noyé.
Entre le flux et le reflux des mots, sur la grève bistre, l'oeil d'encre tente de fixer les épaves d'une dérive du regard."
Gaëtan Picon
La maison de Franklin à Passy.
Paysage aux trois arbres.
Le gai château.
Femme nue sous un manteau avec une toque à plume.
Femme couchée.
"Fracta juventus" Evocation du drame de Villequier, la noyade de Léopoldine.
Le Burg au grand-duc.
Pont.
Cheval au galop.
La conscience devant une mauvaise action.
Une ville allemande.
Paysage - Aspelt (Luxembourg)
Le portrait de Dorian Gray
Cette conversation l'avait aussitôt frappé et maintenant que l'extase l'immobilisait devant l'image de sa propre beauté, voici que dans une clarté fulgurante, il en saisissait toute la vérité. Oui, un jour viendrait où son visage serait creusé de rides et flétri, ses yeux vagues et éteints, la grâce de ses lignes alourdie et faussée. L'écarlate s'effacerait de ses lèvres et ses cheveux perdraient leur or fluide. La vie, à mesure qu'elle formerait son âme, déformerait son corps. Il lui faudrait devenir horrible, hideux, grotesque.
Oscar Wilde - Le portrait de Dorian Gray (traduction Edmond Jaloux et Félix Frapereau)
Oscar Wilde - Aquarelle d' Henri de Toulouse-Lautrec - 1895
Paterson
Jim Jarmusch raconte une semaine ordinaire dans la vie d'un conducteur de bus nommé Paterson qui sillonne les rues de la petite ville de Paterson (New Jersey).
Banal ? Pas vraiment car le placide héros est poète. Il vit avec sa délicieuse fiancée Laura, toujours enthousiaste, passant son temps à cuisiner et à redécorer leur petite maison, toujours en noir et blanc. Les journées de Paterson se terminent invariablement par une promenade avec le bouledoque Marvin, occasion de rejoindre un bar où chaque soir Paterson boit une bonne bière.
Ce poète n'est pas moderne, il n'a pas de portable et son oeuvre tient dans un petit carnet. La poésie naît du quotidien. L'écriture part d'une sensation, d'un mot qu'il laisse en suspension puis qu'il reprend jusqu'à ce que le texte prenne forme.
Ainsi va le film nous disant peut-être qu'il n'y a pas de méthode pour trouver le bonheur.
Film américain de Jim Jarmusch avec Adam Driver et Golshifteh Farahani.
Un chemin
"Un chemin se reconnaït au fait que l'autre passant devient notre semblable et qu'il nous paraîtrait inconvenant de ne pas le saluer."
Pierre Sansot
Paul Delvaux - Païolive - 1975
Les points sur les I
Je te promets qu'il n'y aura plus d'I verts
Il y aura des I bleus
Des I blancs
Des I rouges
Des I violets, des I marrons...
Des I guanes, des I guanodons
Des I grecs et des I mages
Des I cônes, des I nattentions
Mais il n'y aura pas d' I verts.
Luc Bérimont
Les colonnes de Buren sous la neige - Cour d'honneur du Palais-Royal (Paris) le 20 janvier 2013.
Richard AVEDON dans le métro
Richard AVEDON (1923-2004)
La RATP met la photographie à l'honneur dans ses espaces, partenaire de l'exposition La France d'Avedon, vieux monde, new look à la BnF, elle nous invite à découvrir dans 11 stations et gares de son réseau des images exclusives de ce photographe.
Les photographies de ce billet ont été prises à la station Hôtel de Ville (elles ne sont pas sous-titrées).
Catherine Deneuve.
Jean Cocteau
Audrey Hepburn.
Catherine Deneuve.
François Truffaut et Jean-Pierre Léaud.
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Orson Welles.
Bernard Buffet et Annabel.
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Maurice Chevalier.
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Audrey Hepburn.
"Faire le portrait de quelqu'un peut revenir, d'une certaine manière, à lui emprunter un peu de sa magie." R. Avedon.
L'année de la pensée magique
"Le mariage, c'est la mémoire ; le mariage, c'est le temps. Le mariage, ce n'est pas seulement le temps ; c'est aussi, paradoxalement, le déni du temps. Pendant quarante ans, je me suis vue à travers le regard de John. Je n'ai pas vieilli. Cette année, pour la première fois depuis mes vingt-neuf ans, je me suis vue à travers le regard des autres ; pour la première fois, j'ai compris que j'avais de moi-même l'image d'une personne beaucoup plus jeune. Nous sommes d'imparfaits mortels, ainsi faits que lorsque nous pleurons nos pertes, c'est aussi, pour le meilleur et pour le pire, nous-mêmes que nous pleurons. Tels que nous étions. Tels que nous ne sommes plus. Tels qu'un jour nous ne serons plus du tout."
Joan Didion - L'année de la pensée magique
Hodler, Monet, Munch. Ils ont peint l'impossible
Exposition jusqu'au 22 janvier 2017 au Musée Marmottan Paris 16e
Trois peintres qui, bien qu'ayant travaillé pour une part à la même époque (début du XXe siècle), ne se sont jamais rencontrés. Ils ont cependant un point commun : ils ont tous élaboré des séries malgré des approches opposées. L'accrochage de l'exposition s'organise donc autour de "voisinages".
.Edvard Munch - La pluie - 1902
Claude Monet - Coucher de soleil à Etretat - 1883
E. Munch - Deux êtres humains, les solitaires - 1933-1935
Ferdinand Hodler - Le lac Léman vu de Chexbres - vers 1904
F. Hodler - Le Männlichen - 1908
F. Hodler - L'Eiger, le Mönch et la Jungfrau au clair de lune - vers 1909
E. Munch - Nuit étoilée - 1922-1924
Claude Monet - Impression soleil levant - 1872
E. Munch - Canal au coucher du soleil -1908
C. Monet - Norvège, les maisons rouges à Björnegaard - 1895
C. Monet - Le mont Kolsaas - 1895
F. Hodler - Le lac de Thoune et la chaîne du Stockhorn le soir - vers 1912
E. Munch - Nuit d'hiver - 1921
F. Hodler - La femme courageuse - 1886
C. Monet - La barque - 1887
E. Munch - Les vagues -1908
F. Hodler - Le lac - 1905
E. Munch - Autoportrait après la grippe espagnole - 1919
C. Monet -
F. Hodler - Paysage près de Néris - 1915
E. Munch - Baie avec bateau et maison - 1881
C. Monet - La Cathédrale de Rouen, le portail et la tour Saint-Romain, plein soleil, harmonie en bleu et or - 1893
E. Munch - La Seine à Saint-Cloud - 1890
C. Monet - La pie (détail) - 1868-1869
E. Munch - L'homme noir et jaune dans la neige - 1910-1912
C. Monet - Effet de neige, soleil couchant - 1875
E. Munch - L'homme à la luge - 1910-1912
C. Monet - Paysage de Norvège, les maisons bleues - 1898
Les ailes de l'oiseau
"Même quand l'oiseau marche on sent qu'il a des ailes."
Antoine Marin Lemierre - Poète et dramaturge français (1733 - 1793)
Quelques pas sur la côte fleurie.
L'origine de l'église Notre-Dame de Dives-sur-mer remonte au début du XIe siècle. Puis l'église fut agrandie dans le style rayonnant au XIVe siècle.
Portail XVe siècle avec fronton XVIIIe siècle.
Portail sud XVe siècle..
Tribune de pierre ou chapelle haute..
Au-dessus de la porte d'entrée, sur le mur occidental de la nef à l'intérieur de l'église sont gravés les noms des Compagnons de Guillaume partis à la conquête de l'Angleterre en 1066. (Cette liste occupant une surface de plus de 24 m², est bien difficile à reproduire ici).
Village d'art Guillaume-le-Conquérant.
Le chemin vers la gloire de Guillaume a commencé à Dives-sur-mer.
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Cave de l'abbaye.
Halles médiévales
Les Halles de Dives-sur-mer témoignent de l'activité importante de ce petit bourg portuaire qui sort de l'anonymat grâce à la conquête de l'Angleterre, en 1066.
Des datations des pièces de charpente réalisées en 2012 ont permis d'établir que la mise en oeuvre des Halles a eu lieu au début du 15ème. Elles mesurent aujourd'hui 50X12 mètres.
Le toit est constitué de tuiles anciennes en argile locale.
D'une rive à l'autre de l'estuaire de la Dives, Dives-sur-Mer fait face à Cabourg.
Le Grand Hôtel De Cabourg où Marcel Proust avait ses habitudes.
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Façade de l'hôtel donnant sur la mer.
Lumière d'hiver.
Décoration de Noël.
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