guatemala
En route pour Ceibal (Guatemala) 8
Après avoir quitté Antigua, le déjeuner fut pris chez l'habitant dans le village de San Antonio Aguas Calientes. Repas typique une fois encore et nombreuses explications sur le rituel du mariage dans cette contrée (costumes à l'appui...).
Avant de reprendre la route, nous avons eu droit au spectacle du volcan grondant et fumant.
Puis, après de nombreuses heures de route à travers des paysages montagneux et boisés, nous avons fait étape à Coban.
Très importante collection d'orchidées. La lycaste virginalis est la fleur nationale du Guatemala, communément appelée la monja blanca, la nonne blanche.
Le déjeuner avant de rejoindre Ceibal est pris sous la forme d'un panier repas dans un beau parc aux nombreuses essences tropicales.
Sapotillier, grand arbre fruitier d’Amérique tropicale. Sa résine, le chicle, était utilisée avant les années 1960 pour la fabrication de la gomme à mâcher.
Le site maya de Ceibal ne peut être atteint que par une piste serpentant dans la forêt vierge. Nous laissons le car et empruntons un moyen de transport tout terrain, plus aéré.
Ceibal, sur la rive ouest du Rio de la Pasion, connut un essor important au IXe s. puis un rapide déclin peu après et ses temples disparurent, envahis par la jungle.
Les stèles de Ceibal se dressent devant de petits temples. Finement sculptées, elles sont protégées des intempéries par des toits en chaume. De ce fait, les ombres produites ont rendu les souvenirs plus beaux que les photos.
Antigua (Guatemala) 7
L'église San Francisco est imprégnée de l'esprit de Santo Hermano Pedro de San José de Bethancourt (1627-1667), un moine franciscain qui fonda un hôpital pour les pauvres à Antigua. Canonisé par Jean-Paul II en 2002, Hermano Pedro est le seul saint officiel du Guatemala.
Le monastère de Santo Domingo fondé par des Dominicains en 1542 fut le plus grand et le plus riche d'Antigua. Dévasté par les tremblements de terre, le site fut acheté à titre privé en 1970. Aujourd'hui hôtel et musée, la casa Santo Domingo offre vestiges et collections au visiteur.
Derrière l'actuelle église qui n'occupe que le hall d'entrée du bâtiment d'origine, ruines à ciel ouvert de la cathédrale détruite.
Antigua (Guatemala) 6
Ciudad Vieja, Antigua devint capitale en 1527. Centre du pouvoir en Amérique latine durant les XVIIe et XVIIIe s. la cité fut particulièrement prospère avant d'être ravagée par un séisme le 29 juillet 1779. La capitale fut transférée à Guatemala Ciudad mais Antigua ne fut jamais complétement désertée. Au XXe s. alors qu'Antigua allait retrouver sa splendeur passée, le tremblement de terre de février 1976 vint anéantir la majeure partie des travaux réalisés. L'inscription au Patrimoine mondial de l'Unesco en 1979 donna un nouvel élan aux restaurations.
Entourée de volcans, Antigua a connu encore très récemment le 7 février dernier, une éruption volcanique entrainant la formation d'un nuage de cendres sur la ville.
Les rues d'Antigua au quadrillage harmonieux sont bordées de maisons basses aux façades pastel. Les maisons d'angle possèdent des fenêtres "observatoire".
L'église et couvent Nuestra Senora de la Merced, édifice trapu aux murs épais décorés de moulures, a résisté aux tremblements de terre.
Le jardin de l'hôtel Las farolas offre un parcours très agréable au lever du jour, au milieu d'essences tropicales nombreuses et variées.
Tecpan (Guatemala) 5
Lors de l'étape qui nous conduit de Chichicastenango à Antigua, le déjeuner est pris chez l'habitant. Après l'apéritif à base de rhum, la soupe est servie avec de l'avocat, morceaux de poulet et légumes sont cuits dans une feuille de bananier et le dessert est un petit beignet de banane fourré à la crème de haricot noir sucrée.
A noter à droite, les flammes au Purgatoire.
Chichicastenango (Guatemala) 4
La route qui mène à Chichicastenango nous conduit en territoire quiché dont le peuple porte aussi ce nom. (Anecdote personnelle : un contrôle phytosanitaire strict impose d'abandonner tous les fruits qu'un touriste peut avoir sur lui à l'entrée de la région et qui pourraient être porteurs d'une certaine mouche.)
Avant la découverte de l'effervescent marché du dimanche, l'hôtel Santo Tomas offre une halte bienfaisante : patios remplis de plantes, de fontaines, de reliques religieuses, habités de joueurs de marimba et de perroquets.
Sur le parvis de l'église Santo Tomas, les rituels semblent autant mayas que catholiques. Musiciens et pétards accompagnent les processions des confréries. L'odeur de l'encens se mêle à celle de la poudre. Le vendeur de barbe à papa côtoie les vendeurs de fleurs.
Une vaste fresque sur le mur de l'hôtel de ville raconte la vie quotidienne ainsi que les épisodes de guerre.
A noter une représentation du palo volador (mât volant), rituel préhispanique. Ici les anges ne sont que deux symbolisant les jumeaux du Popol Vuh.
Le marimba est considéré comme l'instrument national. Les premiers instruments se composaient de calebasses de taille croissante.
Le cimetière de Chichicastenango est particulièrement coloré. Les tombes y sont repeintes à la Toussaint.
Le lac Atlitlan (Guatemala) 3
Au lever du jour, le lac Atlitlan, entouré de volcans culminant à plus de 3 000 m, offre un spectacle magnifique. Il est paisible. La traversée du lac permet d'apercevoir quelques embarcations de pêcheurs et plusieurs villages au mileu de collines fertiles. Il s'étend sur 8 km du nord au sud, 18 km d'est en ouest et sa profondeur est d'environ 300 m.
Au retour d'une traversée l'après-midi, le lac peut se montrer plus tumultueux...
La traversée nous conduit de Panajachel à Santiago Atlitlan. Ce village au bord du lac est la patrie de Maximon (San Simon pour les Espagnols), divinité faisant l'objet d'un culte et recevant offrandes et prières. L'effigie est installée dans la maison d'un membre d'une confrérie et déménage chaque année.
Au centre du village, l'église Santiago Apostol (XVIe s.) est précédée d'une belle place. A l'intérieur de l'église, le long des murs, les statues sont volontiers habillées de vêtements confectionnés par les villageois.
Zunil (Guatemala) 2
En descendant de Quetzaltenango, Zunil n'est plus qu'à 2 262 m d'altitude. Ce village des Hautes Terres s'étend dans une vallée verdoyante où l'on pratique une agriculture traditionnelle. Sous une halle, le marché de Zunil est particulièrement coloré. On y trouve notamment un curieux fruit long, le paterna.
Quetzaltenango (Guatemala) 1
Au départ de Guatemala Ciudad la capitale, on emprunte la route panaméricaine vers l'ouest, vers les Hautes Terres. Dans la région de Quetzaltenango, le marché du village indien kiché de San Francisco El Alto est vaste, multicolore, encombré, authentique.
L'église de San Francisco El Alto, lieu de grande ferveur religieuse comme toutes les églises du Guatemala, possède des retables baroques de la fin du 17e s.
A Quetzaltenango, la cathédrale du Saint Esprit possède une façade retable délicatement sculptée. Derrière cette façade, une cathédrale reconstruite après les tremblements de terre de 1853 et 1902, possède de beaux retables baroques dans la nef.
"... Mais la popularité de la statue s'explique aussi par le syncrétisme entre les croyances préchrétienne et chrétienne. Partout sur le continent américain, à l'arrivée des Espagnols, les Indiens comprirent qu'il était moins dommageable pour eux de feindre d'accepter la nouvelle religion, en rebaptisant les anciens dieux mais en conservant les mêmes croyances. Or, dans la culture maya, le noir était la couleur des guerriers. Elle était associée à la magie, la mort, la violence et le sacrifice. Le Christ noir peut donc être considéré comme un Christ guerrier, vainqueur de la mort." Guide Lonely planet Guatemala.